« De nos jours je pense que lorsque l’on va apporter son assistance au développement scientifique dans son pays, particulièrement en Afrique, il ne s’agit pas forcément de rentrer. La production scientifique est articulée à plusieurs niveaux : la production, la sauvegarde, la transmission des connaissances. De nos jours, il ne suffit pas d’aller s'asseoir dans une université en Afrique, déjà qu’il n’y a pas les moyens pour le faire. Je pense qu’en restant à l’étranger, on peut, à travers des collaborations, des écoles d’été ou d’hiver, à travers des formations à distance, des coachings, des supervisions, participer au développement scientifique. »
Propos recueillis par Jean-Bruno Tagne