Le développement de la recherche et ses priorités à Madagascar sont impulsés par les conventions internationales auxquelles le pays adhère.
« La science à Madagascar, c’est une science jeune qui a évolué récemment. Et ce n’est que depuis une dizaine d’années que les chercheurs ont mené des réflexions pour voir réellement quelle est leur place, leur rôle, dans le paysage du développement d’un pays qui lutte contre la pauvreté et qui doit faire face à des enjeux partagés au niveau international à travers les conventions que notre pays a ratifiées et signées, telles que la convention de la diversité biologique, la convention des Nations Unies sur les changements climatiques, le protocole de Kyoto, la conférence internationale sur la population et le développement durable.
La recherche devrait donc définir son rôle dans ce cadre. Notre participation au sein des tribunes internationales et régionales au niveau de l’Océan Indien, de l’Afrique notamment nous a énormément aidé à mieux cadrer les interventions et les apports de la recherche pour le développement.
Le besoin se faisait sentir de valoriser les résultats de la recherche pour le développement, de placer l’éducation et la recherche scientifique au cœur des objectifs de développement économique et social du pays, en misant sur les potentialités existantes qui sont à la fois humaines et naturelles, et en étant connectés et a l’écoute des réels besoins de la population et du pays.
Donc il faut revitaliser et dynamiser l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation qui vont permettre de contribuer à relever le défi et promouvoir la compétitivité.
Ceci correspond d’ailleurs aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies à l’horizon de 2030, adoptés en 2015. Il est à noter aussi que l’atteinte de cet objectif concerne l’ensemble des trois sous-secteurs de l’éducation : il y a l’éducation de base , l’éducation scientifique,et aussi l’éducation professionnelle. »