Reportages

Rencontres des Jeunes Chercheurs Africains en France : résumé en images

Les participants des rencontres quelques minutes avant de se quitter @Anthony Audureau

Les 1er et 2 décembre 2016 se tenaient à l'Institut Henri Poincaré, à Paris, les deuxièmes Rencontres des jeunes chercheurs africains en France, organisées par l'Association pour la promotion scientifique de l'Afrique. Au programme : conférences, ateliers et discussions. Aperçu en images.

Tony Ezome, de l'Université des sciences et techniques de Masuku, au Gabon, a donné la conférence d'ouverture des Rencontres des jeunes chercheurs africains en France. Docteur en mathématiques de l'université Paul Sabatier de Toulouse, il est "un symbole de la réussite sur le continent africain", selon Aline Bonami, présidente du comité d'organisation. Il a présenté ses recherches en cryptographie ainsi que le réseau de chercheurs qu'il a créé avec des collègues au Cameroun, à Madagascar et au Sénégal : le Pôle de Recherche en Mathématiques et leurs Applications à la Sécurité de l'Information.

Lors d'une première série de sessions parallèles (les physiciens d'un côté, les mathématiciens de l'autre), les jeunes chercheurs participants ont présenté, en 20 minutes chacun, leurs thèmes de recherche et leurs premiers résultats. Regroupées en sessions parallèles ces conférences leur ont permis de discuter leurs travaux, entre eux et avec des collègues plus expérimentés.

La première table-ronde a porté sur l'enseignement supérieur et les organismes de recherche en Afrique subsaharienne. Le président de l'Association pour la promotion scientifique de l'Afrique (APSA), Vincent Rivasseau a donné la parole aux différents invités (en partant de la gauche) : Joseph Ben Geloun, de l'université Paris-Nord, Jean-Paul Abiaga, de l'UNESCO, Maurice Tchuente, de l'université de Buea, au Cameroun et Aissa Wade, d'AIMS Sénégal.

Une deuxième série de sessions parallèles a permis aux jeunes chercheurs, tel ici Aliou Ly, doctorant au Laboratoire Aimé Cotton à l'université Paris-Sud, d'exposer leurs travaux.

Sous la modération de Stéphane Ouvry, du CNRS, une table ronde sur la coopération scientifique et technique a clôturé la journée avec pour invités (en partant de la gauche) Daouda Niang Diatta, de l'université de Ziguinchor, au Sénégal, Modeste N'zi, de l'université de Cocody à Abidjan, en Côte d'Ivoire, Jacqueline Ntsama Atangana, de l'université de Ngaoundere, au Cameroun, Emile Tanawa, vice-recteur de l'Agence Universitaire de la Francophonie, et Nicolas Poussielgue, de Campus France. La coopération entre les États et les chercheurs a été débattue, mais aussi la nécessité de la recherche fondamentale dans des pays en difficultés technologiques ou financières.

Pendant que les échanges continuaient à l'Institut Henri Poincaré, Cédric Villani, son directeur (au centre), ainsi que (en partant de la gauche) Paul Woafo, de l'université de Yaoundé 1, au Cameroun, Sename Koffi Agbodjinhou, du Woelab, au Togo, et Odette Fokapu, de l'université technologique de Compiègne, se sont rendu dans l'émission La tête au carré à France Inter, animée par Mathieu Vidard (deuxième en partant de la gauche). L'occasion de faire la promotion des Rencontres et des avancées scientifiques de l'Afrique. L'émission est disponible en replay ici.

La deuxième journée des Rencontres des jeunes chercheurs africains en France a démarré par une nouvelle session plénière, présentée par Michele Maggiore, suivie d'un atelier de physique expérimental. Plusieurs intervenants se sont succédés pour montrer comment on peut faire de la physique expérimentale avec des moyens restreints, et certains ont présenté des démonstrations. Des chercheurs de l'Institut des systèmes intelligents et de robotique de l'université Pierre-et-Marie-Curie de Paris ont ainsi présenté une prothèse de main.

Senamé Koffi Agbodjinhou a présenté les activités du fablab Woelab de Lomé, au Togo

Les étudiants du Langevinium, fablab de l'Ecole supérieure de Physique et chimie industrielles de la ville de Paris avaient, eux, apporté une imprimante 3D compacte dont ils ont fait la démonstration.

Dernier événement de ces rencontres : un atelier consacré aux mathématiques et à l'informatique au service de la santé a réuni (de gauche à droite) Modeste N'zi, Maurice Tchuente, Diarra Fall, de l'université d'Orléans, Annie Raoult, de l'université Paris-Descartes et Medhi Benchoufi, de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris. Leurs exposés ont montré différentes utilisations des mathématiques pour la santé, l'importance nouvelle des Big Data dans les soins et la prévention des maladies.

Gérard Biau, président de la Société Française de Statistique a conclu cette table-ronde.

Alors que certains participants étaient partis, les débats se sont poursuivi dans la salle commune de l'Institut Poincaré entre les jeunes chercheurs, les plus anciens et l'APSA. Une conclusion après deux jours intenses de discussions scientifiques et politiques.

Anthony Audureau

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